Peut-on imaginer un Français, un Allemand, un Italien, un Belge, un Marocain, un Tunisien … établi en famille depuis des décennies dans un autre pays ; reçu avec égards et fraternité, demander d’exempter son enfant de l’apprentissage de la langue du pays-hôte où il vit dans le respect et la sécurité depuis des décades ?
Ce serait logiquement insensé, humainement méprisant, sociologiquement psychopathe et diplomatiquement idiot.
Eh bien ça s’est produit dans l’Algérie.
Un Palestinien établi depuis longtemps à Asqif (Michelet) a demandé à faire exonérer des cours de kabyle sa fille qui le parlait parfaitement. On serait tenté de rétorquer qu’il s’agit là de l’acte isolé d’un énergumène en mal de repères … sauf que, devant le refus du chef d’établissement et probablement de l’Inspection académique de Tizi Wezzu, d’accéder à sa demande, il récidive farouchement dans sa démarche en sollicitant l’intervention de « l’ambassadeur de Palestine » à Alger. Lequel ambassadeur a pris les choses en mains et fait le nécessaire.
On ne sait pas le surcroît d’enrichissement culturel ou scientifique de cette élève pour laquelle son père puis son pseudo état ont empêché l’apprentissage de la langue kabyle.
Qu’un Palestinien auquel on a fait croire que ses caprices teintés de racisme supplantent la bienséance et le respect pour ses hôtes, cela relève d’une stupidité intégrale.
Mais qu’un gouvernement entier accepte de flétrir l’honneur de tout un peuple pour une requête incongrue de l’étranger, cela s’appelle trahison.
AKSIL AZRU LUKAD