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Kabylie : Akbou, royaume des réussites industrielles

isallan-archives by isallan-archives
juin 1, 2018
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La région abrite un pôle agroalimentaire plus que dynamique, avec plusieurs marques leaders de leurs domaines : Ifruit (jus de fruits), Soummam, Danone, Ramdy et Ela Fruits (Yaourts et produits laitiers)

A la a zone de Taharacht, il n’y a pas que des entreprises d’agroalimentaire. D’autres se sont installées dans le site et connaissent aussi un franc succès. Telle que General Emballage, Alcovel, Mac Soum ou Sonaric. En tout, ce sont une cinquantaine d’unités qui s’entassent dans cette zone d’à peine 45 hectares. L’exigüité ne semble pas être un frein à l’essor de nombreuses sociétés devenues très vite des fleurons.

Que ce soit en parts de marché, en volume de production, en chiffre d’affaires, en nombre d’emplois ou en taux de croissance, presque toutes les unités privées installées à Akbou présentent des chiffres impressionnants.

La zone a en effet insufflé une dynamique de développement à la ville et à toute la région. Grâce à la fiscalité prélevée, la commune d’Akbou était en 2016 dans le top 20 des communes les plus riches, avec un budget de 1,6 milliard de dinars, la classant dans la case des grandes villes portuaires ou même des communes pétrolières.

Devant tant de succès, beaucoup d’investisseurs ont fait part de leur souhait de s’installer à Taharacht. Mais la zone est déjà saturée.

Taharacht est toujours considérée aux yeux de la loi comme une zone d’activité. Ce qui change tout, puisqu’elle est ainsi dépourvue de la personnalité juridique et ne dispose pas d’une direction, d’un budget… C’est d’ailleurs l’un des plus grands problèmes soulevés par les opérateurs. Sans direction pour la zone, ils doivent parfois prendre en charge eux-mêmes différents aspects, comme l’aménagement des espaces communs, la sécurité, l’éclairage…

Les pionniers à Akbou sont les Kemiche, originaires d’Ouzellaguen. C’est eux qui, dans les années 1920, avaient fondé une entreprise spécialisée dans la vente de figues sèches et d’huile d’olive, qui sera à l’origine de la création d’Ifri Olive. Aujourd’hui encore, l’entreprise familiale exporte son huile d’olive vers l’Europe, les Amériques, le Moyen-Orient…

Il y a eu ensuite la famille Brahim qui a lancé la célèbre marque d’eau minérale Ifri. C’était en 1986 à Ifri Ouzellaguène, cette région montagneuse connu notamment pour avoir abrité le congrès de la Soummam durant la Révolution.

En 1996, 20 millions de bouteilles seront écoulées avant de connaître depuis une croissance fulgurante et maintenue. Les bouteilles d’eau d’Ifri seront vendues dans une quinzaine de pays étrangers, dont la France, l’Angleterre et les États-Unis.

Ce succès a donné l’idée aux propriétaires de la marque de se lancer dans une autre activité, celle des jus de fruits. La nouvelle unité sera installée à la zone d’activité de Taharacht et connaîtra elle aussi une ascension fulgurante. Le groupe produit ainsi jusqu’à 1.5 milliard de bouteilles de différents formats par année, suivant le procédé de conditionnement aseptique, c’est-à-dire l’emballage stérilisé dans un environnement stérilisé.

Les Batouche, eux, seront les pionniers de l’industrie de transformation du lait. Ils créeront la première petite fabrique de yaourt dès le milieu des années 1980 avant d’installer une première unité à la zone de Taharacht en 1996.

Citant aussi Soummam, créé par Lounis Hamitouche en 1993 à Ichellaten et qui a connu une ascension filgurante. En effet Soummam est le leader en produits laitiers (yaourts, fromages, lait…) avec une production de dix millions de pots/jour, soit 45% de parts sur le marché.

Quel est le secret du succès des opérateurs économiques installés à Akbou ?

La question mérite sans doute d’être posée.

Lounis Hamitouche assure qu’il n’y a pas de secret ni de recette magique. « Seul le travail finit par payer. Ça n’a pas été facile. En ce qui me concerne, je suis parti de rien. Je suis un montagnard endurci par la vie, les choses n’ont pas toujours été faciles pour moi. J’ai toujours travaillé dur et avec sérieux. Dieu merci j’ai atteint un certain niveau et le plus dur maintenant c’est de maintenir la cadence », témoigne se self-made man, orphelin de père et de mère dès l’âge de six ans.

Mohamed Zerourou, doctorant en management et qui travaille en ce moment sur le cas de Taharacht, avance cette qualité de montagnards besogneux comme probable explication à la réussite des industriels d’Akbou.

« Ils ont le côté besogneux des Kabyles des montagnes, tenaces et persévérants », dit-il, avant d’égrener les ingrédients de ce succès, nombreux selon lui.

« En seulement quelques années, une zone industrielle sort du néant, avec des entreprises devenues géants et leaders de leur secteur. Je crois que c’est l’une des plus importantes zones industrielles .

Ils ont commencé petit et vu grand. Bien entendu, il y a plusieurs facteurs qui ont contribué à ce succès. À première vue, il y a d’abord un esprit entrepreneurial très prononcé chez ces gens. Ils ont pris des risques dans les années 1990, pendant que beaucoup de gens qui avaient des moyens s’étaient enfuis à l’étranger. L’un de leurs avantages aussi c’est d’avoir travaillé en famille et ils ont pu acquérir un savoir faire dans leur domaine. Certes, l’environnement politique et sécuritaire de l’époque était difficile, mais d’un autre côté, il était favorable parce qu’à cette période-là, l’Algérie sortait d’une gestion socialiste, d’une période de pénuries et il n’y avait pas beaucoup d’acteurs économiques, donc peu de concurrence, ce qui a ouvert la porte à ces pionniers. C’est un peu le cas d’Issad Rebrab…. », développe-t-il.

Cela signifie-t-il qu’avec les données actuelles, il sera difficile de rééditer l’expérience de Taharacht ? Bien au contraire, l’universitaire s’attend à d’autres grandes prouesses : « Maintenant, tous ces capitaines d’industrie ont plus de moyens et plus de savoir-faire et il y a aussi plus de possibilités de transfert de technologie. Ils peuvent donc bien créer de nouvelles zones dans d’autres localités de la région ».

Makhlouf Mehenni

Tags: AkbouÉconomieinvestissementsKabylie
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