Arrêté à l’aéroport de Biskra le 14 juillet alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion après avoir assisté à l’enterrement de son père. Salim Yezza a été ensuite transféré à Ghardaïa. Le procureur de la république auprès du tribunal de cette ville avait émit un mandat d’arrêt suite à des déclarations tenues sur la chaîne France24 et une publication sur les réseaux sociaux où il appelle les peuples Amazighs à se solidariser avec les mozabites qui subissaient et qui subissent encore un véritable génocide.
Salim Yezza, 44 ans, originaire de Tkout dans le pays est connu pour son activisme en faveur des causes des peuples amazighes et les droits de l’homme. Est présenté ce matin, 24juillet 2018, devant le tribunal de Taghardayt pour « incitation à la haine » Le procureur a requis une peine de deux ans de prison ferme et 100.000,00 Da d’amande.
«Nous venons à l’instant même de terminer les plaidoiries dans l’affaire de Salim Yezza -tribunal correctionnel de Ghardaia. Le procureur de la république a requis une peine de deux ans de prison ferme et 100.000,00 Da d’amande ferme. L’affaire est programmée pour l’audience de délibération le 31/07/2018.»
écrit son avocat Me Zerguinr sur sa page Facebook.
Son arrestation et sa condamnation s’ajoute à plusieurs autres de militants, activistes et journalistes, dont celle de Merzoug Touati, Massinissa Benalioua et de 12 etudiants de l’université de Tuvirett