Depuis quelques semaines, l’Algérie assiste à des soubresauts politiques impressionnants qui remettent en cause tous les rapports de force au sein du sérail algérien.
De nombreux partis politiques et d’organisations dont le FCE (Forum des Chefs d’Entreprises ) sont noyés dans les divisions à la suite de plusieurs démissions proclamés par certains de leurs membres qui ont décidé de rejoindre la « contestation »
Derrière ces manœuvres, un seul nom apparaît : celui du général Toufik !
En effet, les réseaux de l’ex-puissant patron du DRS, l’homme qui a régné sur les services secrets pendant pas moins de 30 longues années, ont été réactivées. Il n’est un secret pour personne que les marches « spontanées » contre le 5e mandat ont été pensées dans les villas cossues de Ben-Aknoun et que leur exécution a été confiées à l’ersatz du FIS réfugié à Londres ou embusqués dans les quartiers populaires Algérois.
Marionnettes aux main de l’ancien homme fort de l’Algérie sur lesquels s’est appuyé ce dernier durant les années 90 pour mettre au pas la société algérienne. Les cellules islamistes sont de nouveau réactivées pour servir de bélier à Toufik dans ce qui semble être un règlement de compte non seulement avec le clan Bouteflika mais aussi des Kabyles.
L’illustration nous vient de la fuite surprenante d’un enregistrement audio entre Sellah, l’ex-directeur de campagne du 5e mandat, l’un des proches et fidèles d’Abdelaziz Bouteflika, avec Ali Haddad, l’un des principaux financiers de la campagne électorale des Bouteflika. Nos sources sont unanimes à affirmer que l’homme qui a fait fuiter cet enregistrement est un homme d’affaires, un ancien proche du général Toufik, qui a manipulé Ali Haddad pour se retrouver avec lui dans le bureau de Sellal. Aujourd’hui en fuite à Londres, cet « agent double » du général Toufik a réussi son coup : mettre de l’huile sur le feu en révélant cet enregistrement à la veille des marches du vendredi 1 mars.
La stratégie du clan du général Toufik semble porteuse, la colère populaire est derigee contre Ali Haddad, et certains autres noms gravitant dans la sphère de Bouteflika. Leut seul point commun est à l’instar de du patron de l’ETRHB est d’être Kabyles.
Nous n’avons pas aussi manqué de relever les slogans ouvertement anti-kabyles des marcheurs ‘spontanés ».
Notre propos n’est évidemment pas de prendre la défense des Kabyles du système néanmoins nous faisons notre l’adage Kabyle « Ur hemlagh gma ur hemlagh win a t-yewten « . Le jours où les Anabi insultent les Tliba, les soufi excommunient les Mehri ou les Algérois s’occupent de Benamour nous allons nous aussi nous occuper des notres. Jusqu’à là il n y a que les Kabyles qui se font livrés à la vindicte… Par kabylisme :Ula d nekkni xas d agejdur a t-nelqem
A. ZENTAR